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Symposium scientifique – Dates clés – synthèse

Le Symposium scientifique se tiendra du 5 au 9 octobre 2020 à l’ICC de Sydney et dans des lieux associés. Ce sera un grand rendez-vous en matière de recherches, de partage de l’information, de formation et de renforcement des capacités pour les délégués, qui pourront présenter des communications et assister à des séminaires, ateliers, visites de sites et autres sessions. Le Symposium proposera une plate-forme d’envergure pour les échanges entre spécialistes, l’établissement de relations de mentorat et la présentation des meilleures pratiques. Tous auront l’opportunité de s’informer et d’apprendre, depuis les niveaux les plus élevés, grâce à la participation de conférenciers exceptionnels, jusqu’aux praticiens débutants, qui prendront contact pour la première fois avec des collègues du monde entier.

Dates clés

2 octobre 2019

Ouverture du site de remise des abstracts en ligne

13 janvier 2020

Date limite pour déposer un abstract sur le système

29 avril 2020

Les auteurs sont informés du sort de leur proposition.

31 juillet 2020

Date limite d’inscription pour les auteurs*

* Les présentateurs et les organisateurs de session doivent impérativement s’inscrire à l’AG 2020 avant la date indiquée ci-dessus pour confirmer leur présence. Les présentateurs/organisateurs de séances qui ne seraient pas inscrits à cette date verront leur proposition retirée du programme du Symposium scientifique.

Description générale du Symposium

Le thème global du Symposium scientifique sera « Cultures partagées – Patrimoine partagé – Responsabilité partagée ». Ce thème reconnaît que la mondialisation, le transnationalisme, la connectivité numérique et le mouvement volontaire ou forcé des personnes ont contribué à la création (et à la disparition) de lieux, pratiques et collections hybrides et pluralistes. En ce sens, les lieux, les pratiques, les objets et les collections (collectivement dénommés « objets patrimoniaux ») sont souvent associés à des groupes et à des communautés multiples et diversifiés qui y sont attachés.
Cependant, l’idée de « partage » est délibérément provocatrice. D’un point de vue historique, les cultures et les sociétés ont en commun des pratiques culturelles, des façons de faire et des idées partagées. Néanmoins, dans certains cas, elles ont été imposées aux populations qui y ont résisté et qu’elles n’ont pas adoptées collectivement (croyances religieuses, par exemple). Dans d’autres cas, le savoir et les pratiques peuvent être farouchement gardés et ne sont donc pas partagés (dans de nombreuses cultures autochtones, par exemple). De plus, certains éléments du patrimoine ont été détruits ou endommagés pour ce qu’ils symbolisent (Bouddhas de Bamiyan, par exemple), à l’encontre de tout sens de partage ou de tolérance idéologique. Plus fréquemment dans le domaine du patrimoine, la nécessité de préserver un site peut faire l’objet de contestations (l’immeuble Sirius à Sydney, par exemple).
En adoptant le terme « partagé », le Symposium scientifique invite les participants à explorer l’idée de partage – et ses contrepoints, la contestation et la résistance – dans le contexte de la culture et du patrimoine. Nous vous invitons à réfléchir au système de pensée traditionnel sur ce sujet et à rechercher des perspectives et idées nouvelles et variées qui encouragent la discussion et le dialogue. Les contributions peuvent prendre la forme d’études de cas qui illustrent des expériences ou des points de vue différents et de positions scientifiques qui appuient, révisent ou remettent en question des travaux de recherche actuels.
Au cœur de ce thème, on retrouve les relations entre les cultures ou les groupes culturels et la responsabilité collective qui leur incombe en matière d’entretien et de sauvegarde des grands symboles, des significations et des valeurs des objets patrimoniaux. Ainsi, la notion de « partage » dans un contexte patrimonial peut avoir pour sens que les objets patrimoniaux sont valorisés différemment par des communautés et groupes culturels différents. Ces groupes ont-ils toujours l’obligation de respecter la diversité et les droits culturels ? Sont-ils obligés de travailler ensemble et de façon concertée pour protéger, préserver et sauvegarder durablement les objets patrimoniaux ?